24/05/2013

LIGNE PARIS-ROMILLY-TROYES : PIERRE MATHIEU S'ADRESSE A L'ETAT

Le Vice-président du Conseil régional, Pierre Mathieu, a adressé un courrier au représentant de l'Etat en charge des trains desservant la ligne Paris-Troyes.

- Il regrette que les usagers de cette ligne soient confrontés à une situation dégradée : suppression de nombreux trains, retards, capacité des trains insuffisante, déficience de l'information. Selon la SNCF, cette situation résulterait d'une défaillance technique.

- Le Vice-président communiste de la collectivité souligne que « cela donne raison à la Région qui, depuis plusieurs années, demande que la question du renouvellement du matériel roulant sur cette ligne, sous la responsabilité de l'Etat, soit concrètement solutionnée en intégrant l'électrification entre Paris et Troyes dont la mise en service est prévue pour 2017 ».

- C'est pourquoi, Pierre Mathieu demande que l'Etat exige de la SNCF un plan d'actions visant à assurer la totalité des circulations et le rétablissement d'une meilleure qualité de service souhaités par les usagers et les élus régionaux qui sont très fortement engagés dans le financement de l'amélioration de l'infrastructure par la mobilisation de près de 100 millions d'euros en Champagne-Ardenne.

- Au vu des préjudices subis par les usagers, Pierre Mathieu demande aussi que la SNCF mette en œuvre des mesures commerciales. Face à la situation, le Comité de suivi de la qualité de la ligne Paris-Belfort et le Comité des financeurs de l'électrification doivent également se réunir.

12 commentaires:

Anonyme a dit…

En mars dernier, Guillaume Pepy, président de la SNCF ( nommé par le Conseil des ministre à un second mandat ) annonçait un "plan de performance" avec une réduction des dépenses de 1,5 à 2 milliards d'euros sur 5 ans (!!!) qui s'ajoute à un précédent plan de réduction de 700 millions sur 3 ans sur les achats, le matériel informatique, etc.

En 2012, le résultat net (383 millions d'euros) est 3 trois fois plus élevé qu'en 2011 et la dette a diminué de 1 milliards d'euros (plus vite que prévu). Alors que se passe-t-il à la SNCF ? Cette mise à la diète, contradictoire avec une ambition de plus de "performance", va forcément avoir un impact. Les syndicats chiffrent à 3 000 le nombre de postes à créer immédiatement ; en réponse la direction veut en supprimer 1 850 !

La SNCF applique la même politique que les entreprises privées, avec, comme il ressort du courrier de monsieur Mathieu, une dégradation du service et des matériels de plus en plus vétustes. En 2010, la SNCF avait dû opérer une importante dépréciation comptable de son parc TGV (dûe à son ancienneté) qui avait plombé ses comptes.

Il serait temps que l'Etat reprenne en main cette entreprise, comme cela a été (sous diverses formes que l'on peut discuter) préconisé dans deux rapports remis récemment au Premier ministre.

Anonyme a dit…

Pierre Mathieu est à la commande du dossier pour notre région.

Manque-t-il d'éfficacité ?

Anonyme a dit…

non , mais c'est du diesel....c'est long, faut que ça chauffe.

Anonyme a dit…

En tout cas, on voit quelqu'un qui se bat en tant qu'élu. Cela donne envie de voter pour lui aux municipales afin de sortir Romilly de sa léthargie

Anonyme a dit…

PIERRE MATHIEU DEVIENDRAIT-IL DANGEREUX POUR LES DESSEINS DE CERTAINS QU'IL SUBIT DE TELLES ATTAQUES ?

Anonyme a dit…

les camarades manquent d'humour, moi ça me fait sourire la comparaison avec le diesel.
On pourrait aussi dire que grâce à l’électrification, notre Pierre deviendrait une lumière.

Anonyme a dit…

Il y en aura au moins une à Romilly de la sorte, cela changera d'Eric, de Guy et de Sacré Pierrot

Anonyme a dit…

Une des trop rares propositions de gauche de l'ancien candidat François Hollande vient de disparaître corps et biens. Le projet de loi visant à limiter les hauts salaires de patrons n'est plus. C'est Pierre Moscovici qui a prononcé son éloge funèbre dans une interview aux Echos, déléguant au Medef le soin de s'auto réguler. Quel beau cadeau de départ pour Laurence Parisot qui quittera ainsi ses fonction sur un triomphe et quel camouflet pour la gauche.

De renoncement en renoncement, l'abandon de la limitation des hauts salaires patronaux est un double scandale. Il est d'abord un coup porté contre la justice sociale au moment où l'austérité s'applique implacablement sur les salariés, chômeurs et retraités dont le pouvoir d'achat fond comme neige au soleil. Il est ensuite un crime contre l'économie réelle car ces surplus indécents iront nourrir la bulle spéculative des marchés financiers, responsable de la crise actuelle.

Ce gouvernement trahit une fois encore sa propre parole. Cette volte-face est une nouvelle fuite en avant fédéraliste que nous ne pouvons que dénoncer. Reste au gouvernement de reprendre ses esprits. Adepte désormais de l'auto-régulation, que le gouvernement laisse les salariés décider du montant de leur paye. Ils sauront assurément se débrouiller

Anonyme a dit…

Le record de l'an passé est battu d'environ 5%. La SNCF va verser près de 209 millions d'euros de dividendes à l'Etat au titre de l'année 2012, selon un arrêté publié samedi au Journal officiel.

"Le montant du dividende versé à l'Etat par la SNCF au titre de l'exercice 2012 est fixé à 208.816.140 euros. Le versement du dividende est exigible dès publication de cet arrêté", est-il indiqué dans le texte rédigé par le ministère de l'Economie et des Finances.



Anonyme a dit…

La compagnie ferroviaire publique, détenue à 100% par l'Etat, a triplé son bénéfice net l'an dernier, à 383 millions d'euros, ce qui pouvait laisser espérer un bond similaire du dividende.

Mais celui-ci est en réalité calculé sur la base de 30% du bénéfice net récurrent qui n'a augmenté que de 5% en 2012, à 696 millions d'euros.

Anonyme a dit…


Le premier dividende versé par la SNCF à son actionnaire unique remonte à 2008 (pour l'exercice 2007), à hauteur de 131 millions d'euros. Des rémunérations à l'actionnaire ont depuis été versées chaque année, sauf pour l'exercice 2009 où l'entreprise avait fait des pertes : 183 millions d'euros pour l'exercice 2008, 69 millions pour 2010 et 199 millions pour 2011.

Au total, les dividendes versés par la SNCF s'élèvent donc à quelque 791 millions d'euros.

Un intéressement aux bénéfices, baptisé "dividende salarial", est également versé depuis 2008 par la compagnie française à ses quelques 150.000 employés. Il s'est élevé pour 2012 à 364 euros brut, contre 400 euros brut au titre de 2011

Ketger a dit…

Des dividendes à l'etat lorsque l'on voit l'etat du materiel de la sncf ( pas tout car le tgv de hollande sa sainteté 1er ca celui la pas de probleme mais alors apres je prends souvent le paris troyes ( intercité)) si quelqun a occasion qu'il regarde l'etat de salete dans lequel on voyage alors avant d'engraisser l'etat priere de nous faire voyager dans des conditions + que decentes