02/10/2013

DESSERTES SNCF PARIS-TROYES : UN VOEU DU CONSEIL REGIONAL

Pierre Mathieu, vice-président en charge des transports
 et Jean-Paul Bachy, président du Conseil régional.
Lors de sa séance du 30 septembre, le Conseil régional de Champagne-Ardenne a adopté un vœu qui concerne les dessertes de la ligne Paris-Troyes. Les engagements pris par l'Etat doivent être complètement respectés.

- Le 23 juillet dernier, l'Etat annonçait son intention de supprimer deux allers-retours desservant notamment la ville de Troyes. Lors du renouvellement du matériel assurant les Trains d'équipement du territoire par l'Etat à l'horizon 2015/2016, la desserte du sud de la Champagne-Ardenne serait encore réduite puisqu'il est annoncé la suppression de 4 allers-retours Paris-Troyes et 2 allers-retours Paris-Belfort.

INCROYABLE ALORS QUE LA FREQUENTATION EST EN HAUSSE !
Lors d'une réunion à Troyes le 21 septembre, usagers, élus, acteurs sociaux et économiques, associations, se sont unanimement prononcés pour le rétablissement de tous les trains. Pour ces raisons, le conseil régional de Champagne-Ardenne demande à l'Etat :
- de rétablir les 2 allers-retours supprimés lors de cette rentrée,
- d'investir pour disposer d'assez de trains neufs à l'horizon 2015-2016 pour assurer l'ensemble des liaisons (15 allers-retours Paris-Troyes dont 6 prolongés jusqu'à Belfort),
- A titre transitoire, de mobiliser le matériel nécessaire pour assurer l'ensemble de la desserte dans les meilleures conditions,
- la concertation avec les autorités organisatrices de transports régionaux et les collectivités concernées s'impose sans délai pour exploiter la ligne.

- Le Conseil Régional demande par ailleurs que les crédits nécessaires au lancement des travaux de l'électrification soient inscrits à la prochaine loi de finances et engagés dans le cadre de la convention de financement des travaux devant être conclue avant fin 2013. Ce vœu a été unanimement voté. Comme d'habitude, le Front National est sorti de l'hémicycle pour ne pas prendre part au vote.

14 commentaires:

Anonyme a dit…

On a vu que Vuillemin tentait de faire de l'électoralisme sur cette question en montant une réunion le 10 octobre. A 6 mois des municipales, il commence à se soucier des problèmes des Romillons

Anonyme a dit…

Justement, il trouvera Pierre Mathieu en face de lui lors de cette réunion.
Il faut aussi savoir que du fait de la suppression des trains, certains Romillons qui travaillent sur Paris ne peuvent plus rentrer certains soirs. Cela leur coûte une petite fortune

Anonyme a dit…

D'autres ont préféré retourner vivre en Ile-de-France, écoeurés

Anonyme a dit…

Aux Pays-Bas, pas facile pour un étranger d’obtenir un permis de séjour – à moins qu’il n’apporte dans sa valise 1,25 million d’euros à « investir dans l’économie du pays ». Au Portugal, il suffit d’un million d’euros, en Irlande de 500 000, et en Hongrie de 250 000, pour voir se dérouler le tapis rouge. À Chypre, on peut même obtenir la nationalité… à condition d’avoir 10 millions à investir dans l’île, ou 15 millions à déposer dans une des ses banques. Quant à l’Espagne, elle octroie un passeport à tout étranger qui accepterait de racheter pour 2 millions de sa dette publique.
Il se confirme que, dans l’Europe capitaliste, lorsqu’on est un étranger, mieux vaut être un spéculateur plein aux as, un exploiteur ou un riche héritier, qu’un travailleur avec ou sans papiers.

Anonyme a dit…

Au moins la moitié de la baisse du chômage annoncée au mois d’août était due à un bug de SFR, à qui Pôle Emploi sous-traite la procédure d’actualisation de la situation des chômeurs par SMS. Il faut dire que pas grand-monde n’avait cru à cette baisse miraculeuse.
Mais, dans le calcul des chiffres officiels, il n’y a pas que la défaillance des instruments de transmission des informations informatiques. Il y a d’autres bugs, délibérés cette fois, comme les radiations arbitraires.
À moins d’imposer l’interdiction des licenciements, et donc d’arrêter la machine à propulser des gens au travail vers le chômage, il est illusoire de freiner cette catastrophe.

Anonyme a dit…

La délégation interministérielle chargée de préparer l’expulsion des Roms a recensé 400 bidonvilles, officiellement appelés comme cela, dans le pays. Un quart des personnes qu’ils regroupent sont des enfants.
La société capitaliste ne sait que revenir en arrière, en l’occurrence à cette période où nombre d’immigrés d’Afrique du Nord ou encore du Portugal s’entassaient aussi dans des bidonvilles, qui abritaient des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants, et qui ont subsisté jusque dans les années soixante-dix.

Anonyme a dit…

À nouveau, des grands magasins de bricolage ne respectent pas la loi qui limite l’ouverture du dimanche. La concurrence acharnée qu’ils se font les pousse à vouloir ouvrir tout le temps pour capter la plus grande part d’un marché qui n’est pas extensible. Car, au total, les bricoleurs et les artisans du bâtiment ne dépensent pas plus en sept jours qu’en six.
Les directeurs de ces grandes enseignes poussent leurs salariés en avant pour défendre l’intérêt de leurs patrons. Et on comprend que, face à la crainte du chômage et face aux bas salaires, des travailleurs, et parmi eux des étudiants, essayent de s’en sortir en travaillant aussi le dimanche.
Mais en prenant sur les profits (en 2012 : 35,2 millions d’euros pour Bricorama ; 564 millions de livres pour KingFisher, maison-mère de Castorama ; Leroy-Merlin appartient à la famille Mulliez dont la fortune tourne au tour de 18 milliards d’euros), les salaires peuvent être augmentés pour suffire à vivre sans travailler le dimanche.

Anonyme a dit…

Une fois de plus le gouvernement solférinien, par la voix de sa ministre de la Santé, Marisol Touraine, fait payer au citoyen sa furie austéritaire: 2.4 milliards d’économies à réaliser sur le budget de
l’assurance-maladie: un "effort historique", s’extasie la ministre.

Mais le prix à payer pour les malades sera lui aussi très lourd: ce sont en effet les hôpitaux publics qui vont devoir assumer une bonne part de ces (énièmes) coupes budgétaires drastiques (près de 450 millions d’euros), alors même qu’ils sont déjà exsangues et en sous-effectif chronique du fait des
multiples réformes néo-libérales engagées depuis une dizaine d’années.

Ce seront donc les citoyens les plus précaires et les moins couverts qui en feront directement les frais, à travers notamment le développement de la chirurgie ambulatoire, dont l’effet le plus notable est l’aggravation de l’état de santé de la personne à moyen et long terme.

Anonyme a dit…

La seule mesure un tant soit peu positive pour les assurés, à savoir la généralisation du tiers-payant, devra attendre 2017 pour être effective, soit 4 longues années pendant lesquelles les patients devront retarder ou renoncer à des soins, faute de pouvoir avancer les frais. En attendant, les dépassements d’honoraires continuent d’augmenter.

Anonyme a dit…

La majorité des salariés de Monoprix avait donné mandat à la CGT pour mettre fin au travail de nuit dans les magasins du groupe de distribution qui avait été condamné par la justice pour cette pratique.

Le communiqué de la direction de Monoprix dénonçant la décision du syndicat tourne en boucle dans nombre d'organes de presse. Mais peu de ces medias expliquent la décision de syndicat. Si la direction du groupe indiquait mardi soir "regretter" la position de l'organisation syndicale, qui va, selon elle, "à l'encontre de l'intérêt des collaborateurs", la CGT Commerce et services de Paris porte un tout autre éclairage sur l'affaire.

Monoprix condamné par la justice

Dans un communiqué, le syndicat déplore d'abord les méthodes de communication de la direction du groupe. "C’est sans avoir informé les salariés, ni leurs représentants, que la Direction de Monoprix a communiqué ce (mardi) soir, par voie de presse, son intention de fermer ses magasins la nuit". Si le groupe de grande distribution doit fermer ses magasins après 21 heures, c'est d'abord pour se conformer à une décision de justice qui l'a condamné pour cette pratique. Une "décision de la Cour d’appel de Versailles (avril 2013) qui donnait à l’entreprise jusqu’au 29 août pour se mettre en conformité avec la loi", et qui sanctionnait "12 années d’ouvertures illégales", précise le communiqué.

Romilly est concerné a dit…

L ’Association des acteurs publics contre les emprunts toxiques l’admet : c’est une première. Mais ce n’est pas la panacée. Depuis trois ans, elle demande l’intervention de l’État dans la gestion de crise de ces emprunts proposés par les banques à des taux fixes attractifs mais qui, après un temps, passent à un taux variable, pouvant atteindre 25 %. En proposant dans la loi de finances de 2014, débattue dans quinze jours au Parlement, la mise en place d’un fonds de soutien pour traiter l’asphyxie des prêts structurés, « Bercy agite une carotte » sous le nez des collectivités concernées, selon Noël Segura, maire (divers gauche) de Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault). « Ceux qui sont actuellement en contentieux vont avoir à choisir d’abandonner les poursuites pour une aide hypothétique », complète-t-il. Hypothétique, puisque ce dispositif a déjà été expérimenté en 2012 mais n’a jamais été débloqué. Financé sur les crédits de l’État et par une augmentation de la taxe systémique imposée aux banques, ce fonds s’élèvera à 100 millions d’euros par an pendant quinze ans. Mais la situation n’est pas banale puisque l’État détient 75 % de parts chez Sfil et 44 % chez Dexia, banques qui font l’objet de 250 contentieux sur 300 au total. « L’État est en position de juge et partie. Un problème en ce qui concerne la distribution des fonds », soulignait, hier, le président de l’association et sénateur PS, Maurice Vincent. Le fonds créé ne règle pas non plus le problème du système même des emprunts toxiques. D’autant que l’État prévoit de supprimer la mention formelle du taux d’intérêt effectif global (TEG) sur les contrats, « seule véritable arme juridique pour les collectivités » qui misent sur le défaut d’information pour gagner leur procès, selon Christophe Faverjon, vice-président du collectif et maire (PCF) d’Unieux (Loire). Les élus entendent soumettre des amendements au Parlement.

AUDREY

Anonyme a dit…

Selon un sondage Ifop pour le Journal du dimanche 
du 28 septembre, 61 % des Français voteront en fonction 
de considérations locales lors des élections municipales 
de mars 2014. 26 % envisagent un vote sanction à l’encontre 
du gouvernement. C’est dix points de plus qu’en janvier 2008.

Anonyme a dit…

Vuillemin nous ressort son projet de zoo aujourd'hui. Nous voilà arrivé à une période où il va nous expliquer qu'il va faire maintenant ce qu'il n'a pas fait en 6 ans. Quel comique !

Anonyme a dit…

Des avocats sont en grève aujourd’hui contre la diminution, dans le budget proposé par le gouvernement, de la somme consacrée à l’aide juridictionnelle, réduite de 32 millions d’euros.
En diminuant le montant de cette enveloppe qui permettait chaque année aux 900 000 justiciables les plus pauvres de voir leurs frais de justice pris en charge par l’Etat, le gouvernement socialiste s’en prend une fois de plus aux classes populaires.