24/03/2016


26 commentaires:

John a dit…

Faut toujours aller à Troyes, ras le bol !!!!

Anonyme a dit…

Ben, t'as qu'à rester chez toi. Et viens pas pleurer si la loi finit par passer!!!!

John a dit…

C'est vrai parce que les syndicats sont dans tel état de délabrement qu'on ne manifeste plus à Romilly ! Ou est il le temps ou il y avait plus de 500 personnes dans la rue ?

Anonyme a dit…

Rester chez soi ou... Aller travailler non???
Et l'état d'urgence???

Annick et Alain a dit…

Demain, ça va être "ENORME", comme le dit si bien FABRICE LUCHINI.
Un grand moment de luttes sociales, qui en appellera d'autres, celui de fin mars. Presque tous les syndicats appellent à manifester et maintenant les étudiants. La loi sur le travail, Hollande-Valls-El-Khomri, Gattaz, loi scélérate, qui nous ramène au 19ème siècle, doit être remisée. D'ailleurs 70% des français sont opposés à cette loi. Demain nous serons de ceux qui iront à Troyes.
Comme nous serons jeudi à 14 heures au rassemblement pour les retraites à la Bourse du Travail de Romilly, à l'appel des 9 organisations syndicales. La CGT a décidé de déposer une motion auprès de l'UPREN, et à la sous-préfecture.
Nous n'avons plus le choix, cela fait 3 ans que nos retraites sont bloquées, et que ce gouvernement, qui n'est plus de gauche, mais libéral, nous en remet une couche sur la loi du travail. Qui soi dit en passant aura d''énormes conséquences, sur le travail des jeunes, avec une précarité qui déjà existante, va se développer à outrance, comme le souhaite le patronat.
Comment à partir de ce constat, construire une vie de couple, quant on jeune, entrevoir l'avenir avec sérénité.
1186774 personnes ont signé la pétition sur internet, il faut continuer de le faire.

https://www.change.org/p/loi-travail-non-merci-myriamelkhomri-loitravailnonmerci?recruiter=22233621&utm_source=share_petition&utm_medium=facebook&utm_campaign=share_facebook_responsive&utm_term=des-lg-no_src-no_msg&fb_ref



Anonyme a dit…

Dans un contexte de fortes attentes sociales, où de plus en plus de voix s’élèvent et se manifestent au sein de toutes les couches de la société pour demander moins de précarité, plus d’emplois, plus de moyens pour vivre convenablement autour de plus de solidarité.

Cette journée d’action du 9 mars est une première réponse du monde du travail et de la jeunesse face à l’intransigeance du gouvernement et l’arrogance du patronat dans la conduite de plusieurs réformes rétrogrades en particulier celle du code du travail.

A l’appel de 22 organisations de jeunesse et de plusieurs organisations syndicales ce sont plus de 144 lieux de manifestations et de rassemblements unitaires qui ont été recensés dans le pays. Cette première mobilisation est incontestablement une grande réussite avec plus de 450000 manifestants descendus dans la rue.

Anonyme a dit…

Elle constitue un formidable point d’appui pour les futures mobilisations, notamment celles des retraités le 10 mars, des fonctionnaires le 22 mars ou encore celles de milliers de salariés dans les entreprises qui, luttent quotidiennement pour améliorer leurs condition de travail, leurs salaires, défendent leur emplois, résistent aux répressions syndicales. C’est un bon tremplin pour réussir les prochains rendez-vous jusqu’à l’appel unitaire du 31 mars prochain.

Anonyme a dit…

Cette journée est un premier avertissement lancé à l’exécutif, il ne peut rester sourd devant l’inquiétude et les attentes qu’exprime une grande partie de la société.

Dès le 14 mars, le gouvernement doit retirer son projet de loi actuel sur le code du travail et ouvrir de véritables négociations avec les organisations syndicales en s’appuyant sur les propositions réellement modernes et protectrices pour les salariés.

Anonyme a dit…

L’engagement de milliers de jeunes, le niveau de mobilisation des salariés, le courant de sympathie que recueillent les nombreux arrêts de travail dans les entreprises et établissement avec des taux de grévistes importants à la SNCF, la RATP marquent la volonté et l’espoir d’inverser la logique d’une soumission programmée à la loi du marché, à la libéralisation du travail et de la société sous toutes ses formes.

Anonyme a dit…

Le mouvement multiforme en construction, à la fois intergénérationnel et unitaire repose sur un rejet du projet El Khomri qui incarne un recul civilisationnel inédit mais aussi sur des volontés fortes de voir émerger des réponses concrètes aux revendications des salariés, des privés d’emploi, des retraités actuels et à venir.

Anonyme a dit…

Cette journée d’action se situe également à un moment important où le gouvernement avec le patronat désirent peser négativement sur les négociations UNEDIC et liquider une partie des dispositifs de compensation des retraites complémentaires (AGFF). Aujourd’hui ils doivent changer d’orientations et prendre en compte le niveau de mécontentement et les propositions formulées par les syndicats.

AF a dit…

JLM reviens à la maison...tout à fait d'accord! mais pour les primaires, toujours aussi sceptiques!

http://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/olivier-dartigolles-sur-les-propos-de-melenchon-je-trouve-ca-nul-771174.html

Anonyme a dit…

- Licenciement économique : objectif maintenu !

Malgré toutes les rumeurs sur le sujet, le gouvernement a choisi de ne pas reculer. Les critères du licenciement économique seraient bien assouplis avec cette nouvelle mouture du projet. Une baisse de commandes, du chiffre d’affaires ou des pertes d’exploitation pourraient justifier un tel licenciement, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Et pour une entreprise appartenant à un groupe, le périmètre d’appréciation des difficultés économiques serait limité au secteur d’activité du groupe en France, la bonne santé économique au niveau mondial ne serait pas prise en compte. Le gouvernement annonce que « des garanties seront prévues par la loi pour prévenir et sanctionner la création artificielle de difficultés économiques », mais comment prétendre sanctionner les pratiques que le projet de loi encourage ?

Anonyme a dit…

- Le plafonnement des indemnités transformé en barème indicatif

Sur ce point, le gouvernement recule vraiment et renonce à plafonner le montant des dommages et intérêts pour licenciement abusif que des salariés peuvent toucher de leur employeur en saisissant les prud’hommes. Mais il annonce qu’il accélérera l’entrée en vigueur d’un autre système, prévu par la loi Macron du 6 août dernier et qui doit faire l’objet d’un décret : un barème indicatif auquel les juges prud’homaux pourront se référer. Cette grille laisse les juges libres de procéder à une véritable estimation des préjudices subis par les salariés, mais elle les incitera tout de même à une certaine harmonisation, vraisemblablement vers le bas, des montants alloués.

Anonyme a dit…

- Des accords pour travailler plus en gagnant moins

Les accords compétitivité emploi imaginés par Nicolas Sarkozy, et devenus « accords de maintien de l’emploi » dans la loi inspirée de l’ANI en 2013, seraient consacrés et leur nocivité étendue avec le projet de loi travail. N’importe quel accord d’entreprise prétendant « préserver ou développer l’emploi » s’imposerait aux contrats de travail, dont il pourrait modifier la durée de travail (à la hausse) et le salaire horaire (à la baisse). La « rémunération mensuelle » serait garantie, mais c’est un décret qui définirait les contours de cette garantie. Les salariés refusant l’application de l’accord seraient licenciés sans pouvoir contester le motif, et ne bénéficieraient pas d’un plan de sauvegarde de l’emploi même s’ils sont plus de neuf dans la charrette.

Anonyme a dit…

- La surveillance médicale des salariés réduite à peau de chagrin

Pas de changement annoncé sur ce volet de la réforme qui n’a pas fait couler beaucoup d’encre alors qu’il précariserait les salariés qui ont des problèmes de santé, et ferait reculer la protection de tous les salariés face aux risques du travail. L’avant-projet de loi prévoit de réduire à peau de chagrin le suivi médical des salariés. Les visites médicales d’embauche et les visites périodiques seraient cantonnées à certaines catégories de salariés, pour les autres les visites seraient beaucoup plus espacées qu’aujourd’hui. Les salariés ayant des problèmes de santé seraient reconnus « inaptes » plus facilement qu’aujourd’hui, et l’obligation de reclassement pesant sur l’employeur serait allégée.

Anonyme a dit…

Les accords avec les salariés mandatés seraient élargis

La possibilité de mettre en place un système de forfait en jours, qui permet de mesurer la durée de travail à la journée et non à l’heure, sans passer par un accord dans les entreprises de moins de 50 salariés, serait supprimée dans la nouvelle mouture. Mais le gouvernement annonce, sans précision, un élargissement des possibilités de signer un accord avec un salarié mandaté lorsqu’il n’y a pas de délégué syndical dans l’entreprise. Il faudra surveiller les modalités de cet élargissement car le mandatement est souvent le moyen pour l’employeur de signer un accord avec un salarié qu’il a lui-même choisi. Et cet élargissement concernerait tous types d’accords, pas seulement ceux instaurant les forfaits en jours.

Anonyme a dit…

- Le verrou de la branche saute pour les heures supplémentaires

Le gouvernement renonce à l’augmentation du temps de travail des apprentis mineurs à 10 heures par jour et 40 heures par semaine, au fractionnement du repos quotidien en cas de forfait en jours, et dit ne pas toucher aux durées quotidienne et hebdomadaire de travail, ni aux systèmes d’astreintes. Il pourrait toutefois jouer sur les mots et toucher, par exemple, aux moyennes de durée de travail sur plusieurs semaines… Mais surtout, il ne retire pas le grand changement en matière de temps de travail introduit par l’avant-projet de loi, à savoir la liberté pour un accord d’entreprise de fixer le niveau de majoration des heures supplémentaires, avec un plancher à 10%, sans tenir compte de l’accord de branche. Le verrou de l’accord de branche saute bel et bien.

Anonyme a dit…

- La flexibilité reste le maître-mot

La modulation du temps de travail par accord d’entreprise ou de branche est aujourd’hui possible sur une année. Les salariés sont aux 35 heures non pas par semaine, mais en moyenne sur l’année. Le texte prévoit d’élargir cette possibilité jusqu’à trois années, ce qui reporte l’éventuel paiement d’heures supplémentaires à la fin de cette période de référence et constitue un facteur de fatigue important avec les variations de durée de travail. La nouvelle mouture encadre un peu cette possibilité en rendant nécessaire un accord de branche pour étendre la modulation au-delà de l’année. Mais elle laisse inchangée la possibilité pour l’employeur de décider unilatéralement une modulation du temps de travail sur quatre mois, contre un mois aujourd’hui.

Anonyme a dit…

Le référendum contre les syndicats mis en place par étapes

Le gouvernement choisit la méthode des petits pas. Dans sa nouvelle mouture, il choisit de cantonner aux accords portant sur le temps de travail l’introduction du référendum pour neutraliser l’opposition de syndicats majoritaires, en attendant une généralisation du système. Aujourd’hui, un accord est valable s’il est signé par des syndicats représentant au moins 30% des salariés, mais des syndicats recueillant plus de 50% des voix peuvent faire jouer leur droit d’opposition contre l’accord. Avec le nouveau système, des syndicats à plus de 30% pourront organiser un référendum pour rendre l’accord valable malgré l’opposition de syndicats majoritaires. Sous prétexte de démocratie, on casse le rempart que peuvent constituer les syndicats face au chantage à l’emploi utilisé par les employeurs pour obtenir des reculs sociaux.

Anonyme a dit…

Avec la loi El Khomri sur le travail, la France vit un remake du débat caricatural vécu lors du référendum sur la Constitution européenne, en 2005. A l’époque, 90% des éditorialistes étaient pour le Oui. Ils passaient l’essentiel de leur temps à expliquer que les partisans du Non étaient des ignares n’ayant rien compris au contenu du document proposé, et finalement rejeté. Aujourd’hui, selon les sondages (avec les réserves d’usage), 70% des personnes interrogées sont contre le projet du gouvernement, qui n’est qu’un copier-coller des cahiers de doléances du Medef. A contrario, si l’on en juge par ce que l’on lit et ce que l’on entend, 70% des éditorialistes sont pour, tout comme d’ailleurs les dirigeants de la droite, ce qui est assez normal vu que le gouvernement a repris leur programme.

Anonyme a dit…

Quiconque ose émettre un avis contraire ou simplement s’interroger sur un projet qui a réussi à semer le trouble jusqu’au sein de la CFDT, cette courroie de transmission du PS, est jugé digne des bûchers de l’Inquisition éditoriale qui siègent 24h sur 24. Ainsi, un gouffre s’est formé entre le peuple et les principales figures de l’establishment médiatique, comme si ces dernières évoluaient dans la stratosphère, à des années lumières de ce que vivent et pensent les gens ordinaires.

Anonyme a dit…

Liberté Egalité Fraternité
la loi doit être la même pour tous
les salariés des petites entreprises doivent avoir les mêmes droits .

avec la loi El Khomri, les membres du gouvernement portent une nouvelle fois atteinte aux valeurs de la république

Fred a dit…

Hé les rouges le Webmaster est en vacances car on ne voit plus rien sur votre blog pourtant ce ne sont pas les actualités qui manquent, hein !

Anonyme a dit…

Les andouilles ne manquent pas non plus (voir ci-dessus)

Jeannot a dit…

Bizarre le blog des élus et celui du PC se ressemblent étrangement, ne serait il pas possible qu'ils fusionnent ?