27/05/2016

POUR UN GRAND SERVICE PUBLIC FERROVIAIRE D’AVENIR

Á l’exemple des initiatives fortes qui se mènent dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, Midi Pyrénnées - Languedoc-Rousillon, Ile de France.... partout les élus communistes, républicains et partenaires sont dans l’action dans le cadre de rassemblements avec les usagers, les cheminots, les populations, des acteurs socio-économiques pour s’opposer aux mauvais coups qui pleuvent : fermetures le lignes, dégradation de la qualité de service, abandons par l’Etat du Fret ferroviaire, des trains de nuit et des TET (Trains d’Equilibre du Territoire), défense de la filière ferroviaire...

Incontestablement avec les orientations actuelles une spirale du déclin est engagée. En plus du refus du gouvernement de régler la question du désendettement du système ferroviaire, il faut mesurer la gravité et les conséquences terribles que représente la diminution des moyens attribués par l’Etat aux collectivités (- 28 milliards cumulés sur 4 ans) alors que celles ci- assurent l’essentiel du financement des transports collectifs du pays.

Entre les objectifs affichés notamment lors de la COP 21 et la réalité des actes gouvernementaux ce n’est pas d’un fossé dont il faut parler mais bien d’un gouffre ! Dans les faits, c’est le choix du mode routier qui est privilégié tant pour le transport des marchandises que pour celui des personnes (cars Macron). Le service public est sacrifié alors que tout continue d’être mis en œuvre pour libéraliser et ouvrir toujours plus le secteur au privé.

De nombreux territoires sont de moins en moins bien desservis et la qualité de service se dégrade. Les conditions de travail, le statut des cheminots sont sévèrement attaqués avec les risques que cela peut entraîner au plan de la sécurité au moment même où les accidents et incidents se multiplient. On ne peut laisser faire !

Sur tous les plans : aménagement du territoire, environnement, santé publique, enjeux sociaux et économique la question des transports est vitale et les 60 premiers signataires du Manifeste pour un grand service public ferroviaire d’avenir souhaitent "ouvrir un espace d’échanges, enrichir la réflexion collective, intervenir dans le débat politique en organisant des initiatives publiques et ainsi peser sur les décisions à venir".

Les élus communistes, républicains et partenaires apportent leur contribution à cette démarche en devenant signataire du manifeste, en le faisant connaître, en prenant et en participant aux initiatives à développer dans tous les territoires.

19 commentaires:

Anonyme a dit…

Depuis février, sept syndicats cheminots ont présenté une base commune de revendications qui ont été rejetées par le patronat. Ces syndictats ont organisé deux journées de grève et une manifestation avec près de 15000 participants pour imposer de réelles négociations mais la direction de la SNCF a choisi de tout ignorer concernant les conditions de travail et l'impact de celles-ci sur la qualité et la sécurité du transport Ferré.

Anonyme a dit…

Patronat et direction SNCF dans une posture dogmatique font le choix de la casse sociale quitte à engager la sécurité des circulations. Une négociation s'impose

Anonyme a dit…

Le gouvernement table sur le pourrissement et ne joue pas son rôle d'état stratège en se détournant du financement du système ferroviaire et de son côté, la direction de la sncf dilapide l'argent public en investissant à l'étranger ou dans les filiales routières.
Ces sommes astronomiques devraient être utilisées pour plus de confort, de régularité, de sécurité et pour pour baisser le prix des billets plutôt que de favoriser la circulation de bus et de camions.

Anonyme a dit…

Dans le même temps, des gares sont fermées, des guichets, des lignes... Le réseau continue de se dégrader, plus personne ne veut financer les Trains d'équilibre du territoire et des liaisons ter sont transformées en trains touristiques ou transférer sur la route, c'est inacceptable

Anonyme a dit…

G7, Cop 21 ne sont que des écrans de fumée...
Le gouvernement, le patronat et la direction SNCF font payer aux usagers et aux cheminots la dette d'état du système ferroviaire et son désengagement sur le réseau ferré national

Anonyme a dit…

Depuis plus de deux mois, jeunes et syndicats mènent la fronde contre la loi travail. Ils ne veulent pas la destruction du code du travail et ils ont le soutien majoritaire de la population

Anonyme a dit…

Oui la population rejette depuis le début un projet qui reflète des choix politiques allant à l'encontre des intérêts du monde du travail et des familles.

Anonyme a dit…

l'austérité a prouvé son inefficacité économique et sociale pour le plus grand nombre. Ce n'est pas la fausse bonne nouvelle de la baisse du taux de chômage qui va rendre le bilan de HOLLANDE positif

Anonyme a dit…

IL FAUT CONDAMNER LES PROVOCATIONS QUE MULTIPLIE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
ET SON GOUVERNEMENT POUR DESTABILISER UNE OPINIONPUBLIQUE MAJORITAIREMENT FAVORABLE AU RETRAIT

Anonyme a dit…

Il est clair que la loi El Khomri aggraverait la flexibilité et la précarité, en réduisant les protections, détériorerait la vie des salariés, au travail et dans leur vie en général. De plus, elle impacterait encore, négativement, la cohésion sociale de notre pays.

Anonyme a dit…

Depuis le début du mouvement, avec le soutien majoritaire de l’opinion, nous avons réussi :
- à obtenir le retrait de certaines dispositions du projet de loi (temps de travail des apprentis mineurs; non plafonnement des indemnités prud’hommes en cas de licenciement abusif ; …)
- à gagner des avancées dans des secteurs et entreprises mobilisées, et notamment pour les intermittents, les chauffeurs routiers ou les jeunes.

Alors que le gouvernement est en difficulté, il faut amplifier la mobilisation pour obtenir le retrait et s’opposer à :
L’inversion de la hiérarchie des normes qui va généraliser les logiques de dumping social et d’inégalités entre les entreprises et entre les salariés.

Anonyme a dit…

la colère feinte du MEDEF face à un projet de loi qui serait "vidé de sa substance" a laissé place à une acceptation, en l'état, du texte.
Cela confirme que l'essentiel de la déréglementation est sauvegardé et qu'il s'agit d'une attaque sérieuse des droits des salariés pour satisfaire les attentes du patronat mais aussi conforter les dividendes des actionnaires

Anonyme a dit…

La menace du MEDEF de quitter la négociation sur l'assurance chômage n'était qu'une rouspétance de façade. Elle a permis à ce que le gouvernement renonce à introduire dans le projet de loi travail la majoration de la surtaxation des contrats courts sans qu'elle ne soit remise à l'ordre du jour des discussions entre acteurs sociaux

Anonyme a dit…

CGT FO FSU Solidaires et les organisations de jeunesse ont su maintenir depuis près de trois mois une mobilisation inédite au vu du contexte politique du pays

Anonyme a dit…

La bataille des idées est gagnée, mesurons qu'il n'a manqué que deux députés pour que le seuil des 58 signatures soit atteint concernant la motion de censure de gauche. Ce qui est sans précédent pour un gouvernement se réclamant injustement de la gauche

Anonyme a dit…

le mois de juin sera crucial y compris par le poids que nous saurons mettre pour bloquer, freiner l'économie pour taper là où ça fait mal au patronat. Les premiers effets se font sentir, il n'y a qu'à écouter le ras le bol et la peur du MEDEF pour s'en convaincre

Anonyme a dit…

Notre combat pour le retrait est entré dans une nouvelle phase qui doit s'amplifiercr il faut se rappeler que le CPE avait été retiré une fois la loi promulguée. Pour ouvrir des perspecctives, pour nous et nos enfants, pour une autre société, ne lâchons rien

Anonyme a dit…

il faut faire vallser ce projet de loi...

Anonyme a dit…

Que ce gouvernement ai le courage de leur déduire immédiatement sur leur salaire les jours de grève ,ça leur fera du bien à ces fénéants .