24/06/2016

COMPTE ADMINISTRATIF : PLUS D'IMPÔTS ET DE TAXES POUR MOINS DE SERVICES

Le compte administratif, discuté le 18 juin au conseil municipal, traduit l'exécution du budget de l'année précédente.

- Pour 2015, il confirme bien que la ville de Romilly a reçu 235 000 euros supplémentaires de dotations de l'Etat et que les impôts et les taxes ont rapporté près de 700 000 euros de plus qu'en 2014. Cela démontre qu'il y a bien des possibilités de faire d'autres choix que ceux de l'équipe Vuillemin, qui a décidé de réduire les moyens au mouvement associatif, de réduire le personnel communal (malgré l'ouverture de la piscine et la création des postes y afférant), de réduire le service public local, etc.

- Les choix du maire sont « bien à droite », même s’il prend prétexte des orientations de la politique gouvernementale - que nous condamnons - pour mettre un coup supplémentaire aux Romillons. Les plus modestes sont les plus mis à contribution. Hausse des tarifs et hausse de la fiscalité, tous les moyens sont bons pour faire les poches des Romillons, malgré les récentes déclarations d'Eric Vuillemin dans la presse locale.

- Ne pouvant pas nier la réalité des chiffres, il se retranche derrière l'impact des emprunts toxiques qui ne peut tout justifier. Si la mise en sécurité des finances de la ville s'imposait, elle se produit dans un cadre insatisfaisant, tant « l'ardoise » laissée à la charge des collectivités est importante, malgré l'apport du fond de compensation de l'Etat. Le refus de demander aux banques et au système financier d'assumer leurs responsabilités est un scandale de plus !

- Si Romilly a perçu des moyens supplémentaires de la part de l'Etat, il ne faut toutefois pas continuer une fuite en avant sans fin, qui consiste à se substituer à ses missions régaliennes. La sécurité des biens et des personnes est parmi ces dernières. Elle incombe à l’Etat qui doit y consacrer les financements, la logistique et les personnels nécessaires. Ce qui dégagerait d’autant des moyens dans le budget de la ville à consacrer à l’amélioration des services publics communaux ou au soutien de la vie associative et culturelle, par exemple.

- La police municipale mobilise 433 000 euros contre 172 000 à la restauration scolaire et centres de loisirs pour tous les écoliers de la commune, 121 000 euros pour les classes de découverte. L'argent ne manque pas cependant lorsque 350 000 euros supplémentaires vont être utilisés pour de nouvelles caméras de vidéo-surveillance...

- Les élus communistes et partenaires ont voté contre les choix d'Eric Vuillemin qui oublie trop l'humain, les Romillons, les conditions du mieux vivre ensemble et qui concentre les efforts demandés sur les plus modestes quand tout est permis à d'autres !

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Le revenu salarial annuel, qui est la somme de tous les salaires nets perçus par une personne dans une année, est de 20 350 euros en moyenne en 2013. Il est inférieur de 0,4 % à son niveau de 2012.
La baisse est un peu plus marquée dans le secteur public. Pour les salariés y travaillant principalement, le revenu salarial moyen diminue de 0,7 % en 2013 après – 0,5 % par an entre 2009 et 2012. Dans le privé, il se stabilise en 2013 après – 0,2 % par an entre 2009 et 2012.
Le revenu salarial des cadres est en moyenne trois fois plus élevé que celui des ouvriers ou des employés. Les revenus salariaux sont particulièrement plus dispersés pour les moins de 25 ans, pour les ouvriers et les employés ainsi que pour les salariés du secteur privé.
En 2013, les 10 % de cadres les moins bien rémunérés perçoivent moins de 11 730 euros et les 10 % les mieux rémunérés plus de 67 900 euros, soit 5,8 fois plus. Pour les employés et les ouvriers, ce rapport est bien plus élevé (respectivement 16,3 et 13,2). En effet, dans la moitié basse de leurs échelles respectives de revenu salarial, le volume de travail est souvent plus inégal du fait notamment de périodes de chômage. Au contraire, la moitié haute de l’échelle de revenu salarial est plus dispersée chez les cadres que chez les autres catégories, au vu du rapport entre le neuvième décile et la médiane (D9/D5).
Le revenu salarial varie davantage chez les salariés les moins diplômés que chez les plus diplômés, en particulier dans la moitié basse de l’échelle salariale. En revanche, comme pour les cadres, la dispersion dans la moitié haute de l’échelle est plus élevée chez les salariés les plus diplômés.
Enfin, la dispersion du revenu salarial est bien plus importante dans le secteur privé que dans le secteur public.
Le revenu salarial moyen des femmes est inférieur d’un quart à celui des hommes

Anonyme a dit…

C'est dans ce contexte que Vuillemin et son équipe prennent les mesures que vous citez

Anonyme a dit…

Oui on ajoute de l'austérité à l'austérité

Anonyme a dit…

Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, c’est-à-dire sans aucune activité, a progressé de 9 200 en mai 2016 par rapport à avril, soit une hausse de 0,3%, selon les chiffres dévoilés par la Dares et Pôle emploi. Cette augmentation fait suite à un recul remarqué de 0,6% le mois précédent.

Le nombre de chômeurs de catégorie A est de 3 520 300, en baisse de 1% sur un an, soit 34 400 demandeurs d’emploi en moins.

En France métropolitaine, toujours, le nombre d’inscrits de catégories A, B et C augmente de 0,6% sur un mois, à 5 428 300 chômeurs fin mai 2016 (5 726 400 Dom Inclus). Toutes catégories confondues (A, B, C, D et E), le nombre de demandeurs d’emploi s’élève à 6 151 600 en France métropolitaine (6 484 200 sur la France entière), en hausse de 0,9% sur un mois (+51 900 inscrits) et en augmentation de 1,5% sur un an (+88 700).

Pour la CGT, les chiffres du chômage du mois de mai 2016 montrent une augmentation dans presque toutes les catégories : plus 0,3 % en catégorie A, -0,8 % en catégorie B (Allocataires ayant travaillé moins de 78 heures dans le mois) et plus 2,4 % en catégorie C (allocataires ayant travaillé plus de 78 heures dans le mois).

Les chiffres sur un an montrent une tendance de fond à l’augmentation des catégories B et C, celle des travailleurs précaires.

Si le chômage des jeunes baisse légèrement, celui des seniors ne cesse de s’aggraver.

La CGT dénonce que "les radiations ont bien eu lieu, la preuve en est fournie par "la correction" des réinscriptions nombreuses."

La tendance de fond n’est donc pas à la baisse du chômage mais à l’augmentation de la précarité, ce que ne manquerait pas de renforcer la mise en application de la loi Travail, facilitant les licenciements, le travail précaire et renforçant le dumping social.