11/07/2016

LIGNE SNCF PARIS-NOGENT-ROMILLY-TROYES :
AMÉLIORER LE SERVICE, BAISSER LES PRIX

Les élu-e-s communistes et partenaires de Romilly et Nogent-sur-Seine estiment que l’effort financier des collectivités pour l’électrification doit se traduire aussi par un effort de la SNCF et de l’Etat en termes de services rendus et de pratiques tarifaires.

Alors que l’électrification de la ligne ferroviaire Paris-Nogent-Romilly-Troyes est actée d’ici à 2022, avec des travaux d’ouvrages d’arts imminents, les conseillers municipaux communistes et partenaires de Romilly-sur-Seine et Nogent entendent que cela aille de pair avec une amélioration significative de la qualité du service rendu et une baisse de la tarification des abonnements de travail. Le 7 juillet, Pierre Mathieu, Hélène Turquin et Dany Bouteiller, élus romillons, Marie Rivière et Dominique Couturier, de Nogent, ont tenu une conférence de presse pour mettre sur la place publique les éléments qui les ont incité à sensibiliser les usagers de la ligne SNCF n°4 et pour populariser les initiatives qu’ils proposent de mettre en œuvre.

Des améliorations demandées
Un chiffre : pour la partie située sur le territoire de l’Aube, les collectivités publiques ont apporté 96 millions d’€, soit 60% du financement aubois (160 millions d’€). Des collectivités qui, de plus, sont engagées dans des projets de réaménagements de l’environnement urbain des gares. Aux yeux des élus romillons et nogentais, cet effort financier conséquent pour permettre la réalisation de l’électrification de la ligne SNCF Paris-Troyes, un dossier qui remonte a plus de trente ans, doit avoir comme pendant un autre effort : «Le moins que l’on puisse attendre de la SNCF et de l’Etat [...], c’est qu’ils prennent les décisions qui leur incombent pour améliorer la qualité de service et l’offre ferroviaire qui dessert les deux pôles de notre territoire», a déclaré Pierre Mathieu. Dans les semaines à venir une campagne revendicative va être déployée autour de trois axes. L’amélioration du service, notamment en termes de régularité des trains, une meilleure desserte avec la proposition (qui ne coûterait rien à la SNCF) de faire s’arrêter à Romilly et Nogent-sur-Seine tous les trains Intercités, et, enfin, une baisse du prix des abonnements travail.

Tarification ubuesque et pénalisante
Ces arrêts supplémentaires offriraient, dans le sens Belfort-Paris trois possibilités supplémentaires d’aller à Paris ; idem en sens inverse pour Troyes. Mais c’est la tarification quasiment ubuesque, et extrêmement pénalisante, des abonnements de travail payés par les salariés romillons et nogentais qui travaillent sur Paris qui sera au cœur de la bataille, que les élus PCF et partenaires entendent comme ayant vocation à être la plus large possible.
En effet, alors qu’au départ de Provins l’abonnement revient à soixante-dix euros, la facture s’alourdit de plusieurs centaines d’euros mensuels aux départs de Romilly et de Nogent (lire ci-dessous) ! «Il est urgent d’en finir avec cette inégalité de traitement. Pour y parvenir, nous prenons l’initiative de mettre à disposition de tous ceux qui veulent s’en saisir une pétition adressé à l’état et à la SNCF pour que les exigences légitimes des utilisateurs des services publics SNCF et de tous les acteurs du territoire soient enfin prises en compte», estiment Pierre Mathieu et ses collègues qui n’attendent rien moins qu’un «abaissement significatif» des prix mettant un terme à une «situation discriminatoire». Avec cette campagne de sensibilisation et de collecte de signatures, les usagers et la population qui ont mis la main à la poche, pourront faire savoir aux autorités compétentes qu’ils exigent un service public ferroviaire de qualité.



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